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*La transmission*

Le
système de transmission permet de faire passer la puissance aux roues motrices,
quelle soit à l'avant, à l'arrière ou sur les quatre roues.
Les
principaux éléments constituants la chaîne cinématique
de transmissions sont:
l'
embrayage, la boîte de vitesses, le différentiel et des
demi arbres de transmission.
On ne
rentrera pas en détail dans le fonctionnement de ces
différents éléments et nous nous contenterons de mettre en évidence ce qui les
caractérise.
Sur nos
sportives, on va retrouver surtout des boites mécaniques
(c'est un levier de vitesse qui agit sur une tringlerie)
à 5 ou 6 rapports (la marche arrière n'étant pas
comptée) le passage des vitesses s'effectuant par
l'intermédiaire d'un embrayage et de synchros; ou des
boites automatiques (longtemps à 3 ou quatre rapports,
mais depuis peu, on peut trouver 5, 6 voir 7 rapports).
Il ne faut
pas pour autant faire de confusion, l'absence de levier
de vitesse n'indique pas forcément la présence d'une
boite auto; des commandes séquentielles gérées
par l'électronique peuvent être installé au volant pour
remplacer les pédales et leviers de vitesses comme par
exemple certaines Porsches (palettes au volant) sur
ses boites Tiptronic.
Bmw
développe des boites SMG, Audi des boites robotisées DSG
(Direct Shift Gearbox), les constructeurs rivalisent
d'ingéniosités pour nous proposer des solutions afin de
supprimer les à coup lors des passages de rapports pour
les véhicules à fortes puissances, mais aussi afin de réduire
les temps de passage pour améliorer les performances.
Pourvu d'un
système capable de produire de l'énergie et de la
retransmettre, quels sont les différentes solutions pour
faire passer maintenant la puissance au sol?
La solution du "tout à l'arrière" (moteur à l'arrière en
porte à faux caractérisant encore aujourd'hui les Porsches 911 et transmission sur les roues arrières) à
longtemps été adoptée par de nombreuses marques
mais présentait l'inconvénient d'exiger du conducteur
certaines notions de pilotage (les déhanchement du trains arrières
étaient quasiment obligatoires sur les véhicules puissants et la
traction s'est rapidement imposé comme étant une
solution plus simple et plus fiable à déployer (la
traction 7CV Citroën fut la première voiture de grande
série ayant adopté la traction avant).
Certains
constructeurs comme BMW ont toujours produits que des
propulsions (même pour leurs auto de faible puissances)
et l'adoption d'un anti-patinage pour calmer les
ardeurs des trains arrières trop joueurs et éviter les
têtes à queues intempestifs s'est peu à peu imposé.
Cependant,
le système de transmission sur les seuls roues avant
posent des problèmes sur la plupart des véhicules
sportifs. La voiture se cabre lors des phases
d'accélération, délestant le train avant qui a pourtant
besoin d'avoir une bonne adhérence au sol. Les roues
avant doivent aussi assurer la direction alors que ce
n'est pas le cas pour les propulsions.
Les
tractions les plus puissantes font aux alentours de 220
cv (coupe fiat turbo 5 cylindres ou Honda Integar type
R) grâce l'adoption de différentes solution comme par
exemple un différentiel autobloquant sur la récente
Ford Focus RS de 215 cv.
Si la propulsion tend à
rendre le véhicule survireur (l'arrière part vers
l'extérieur du virage), la traction tend à le rendre
sous-vireur (l'avant part vers l'extérieur du virage).
La transmission intégrale
(quatre roue motrice, utilisée à l'origine sur des
véhicules tout terrains nécessitant une bonne
adhérence), même si elle n'est pas sans avoir quelques
inconvénients (coût
lié à la complexité mécanique, poids, conduite
moins"joueuse") apparaît néanmoins comme une
solution sécurisante dans des conditions d'utilisations délicates
et surtout très efficace.
Les succès d'Audi en rallye ont poussé les grands
constructeurs à avoir recours à ce type de transmission
pour ce genre de compétions (206 WRC, ford Focus, Subaru Impreza...).
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